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La politique peut renvoyer à l’art de gouverner, de gérer l’Etat, la cité, le peuple. De prime abord, il est nécessaire de comprendre que « La politique n’est pas là pour faire le bonheur des hommes. Elle est là pour combattre le malheur, et elle seule à l’échelle d’un pays ou du monde peut le faire effacement. » (André Compte Sponville, 2004, Le capitalisme est-il moral ?) Ainsi, la politique n’a pas pour but de faire plaisir à un individu dans la société mais concourt au bon fonctionnement social. Sans être contre le bonheur du peuple la politique fonctionne en arbitre afin que chacun parvienne à asseoir les bases de son bonheur sans causer de malheur à autrui. Il est donc clair que la politique permet aux sociétés d’exercer leurs devoirs mais aussi de jouir de leurs droits en fonction des règles qui régissent le fonctionnement de l’Etat ou de la cité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Claude Adrien Helvétius, soutient que « L’art du politique est de faire en sorte qu’il soit de l’intérêt de chacun d’être vertueux. » 

IL est important de faire la différence entre le politique et la politique. « Le politique au masculin revoie de manière plus général au champ social dominé par des conflits d’intérêts régulés par les pouvoirs. C’est un espace de résolution des conflits et d’arbitrage des intérêts divergents de la société. Par politique on peut entendre de manière générale l’instance proposée au maintien de la cohésion social…La politique est donc plus contingente. Lorsque l’on parle de « la politique », on désigne l’ensemble des activités, des interactions et des relations sociales qui se développent et se structurent au sein de l’espace autonome de la lutte pour la conquête et l’exercice du pouvoir. La politique renvoie à la lutte concurrentielle pour la répartition du pouvoir » (www.editions-ellipses.fr (Le politique, la politique, les politiques publiques, la science politique). Le politique est ainsi généré par la politique. Il est donc évident que la qualité des politiques publiques en dépend forcement.

Selon Philippe BRAUD, une politique publique renvoie à « un ensemble réputé cohérent d’intentions et d’actions imputable à une autorité publique. » (www.editions-ellipses.fr: Le politique, la politique, les politiques publiques, la science politique) Cependant, « l’analyse des politiques publiques en sciences politique…a permis de montrer que l’Etat n’était pas un acteur homogène, omnipotent et omniscient et que sa rationalité en matière d’action publique était limitée » (Idem). Ce sont les politiques publiques qui, normalement doivent se charger de « désigner l’action concrète des pouvoirs publics dans divers secteurs de l’action publique (l’économie, la culture, le tourisme, l’environnement…) ou dans l’action gouvernementale au sens large (les discours de « politique générale » des premiers ministres).

Sémio-D participe à la proposition d’alternatives afin que la politique n’entrave pas le bon fonctionnement du politique, qu’il y ait des politiques publiques favorables au mieux-être des populations, au développement durable.